• Le soir tombe doucement sur les soupirs des amants , et la lune
    eclaire la rosée qui perle sur leur peaux mélés .Etrangement l'un
    d'entre eux ne peut trouver la quietude d'un sommeil bienveillant . La
    fraicheur entre dans la pièce , sitôt la fenetre ouverte et seul les
    cheminés des toits de Delnam témoignent de quelques douillettes
    intentions . Prevenant le demi -ner couvre sa compagne , dont le corps
    ruisselant frissonne sous la brise nocturne .

    Prenant sa mandoline , il s'installe recouvert d'une pelerine , où se
    mèle l'odeur douce du lilas .Dans un pincement étouffé de cordes il
    entonne , ses yeux rubis posés sur son bien le plus precieux , lové
    dans les draps .




    quand vint le soleil à se lever

    Alors vint ma douce , mon aimée

    alors vint mon essentiel

    m'inspirant une chanson pour elle



    Doux bai-sers

    Trois sou-haits

    douce , douce Ehly

    douce , douce Ehly -nne





    La plus fidele à ce qu'elle est

    La plus belle portée aux nues

    Le plus beau sourire qu'elle m'ai donné

    et que je n'ai jamais vu...



    Doux bai-sers

    Trois sou-haits

    douce , douce Ehly

    douce , douce Ehly -nne



    Tu m'as apporté tant

    et tant que je ne puisse te donner

    c'est peut -etre en t'aimant

    Que je saurais me racheter.



    Doux bai-sers

    Trois sou-haits

    douce , douce Ehly

    douce , douce Ehly -nne




    La main sur les cordes , ses yeux balayèrent la frondaison du bois
    des bandits puis revinrent aux toits d'ardoises fumant sous le givre du
    vent du nord .Il était grand temps d'aller dormir ...

    votre commentaire
  • Le plus dur restait à faire suite à ma prise de responsabilités :
    former et rassembler les bardes errants et troubadours sous la coupe de
    l'université .

    La situation de l'art musical dans l'empire n'était pas des plus
    brillantes . A part quelque troupes éparses et un bataillon de
    musiciens au sein de la légion imperiale , un rassemblement voué a la
    culture lyrique n'existait pas .

    Parmi les archives mises à ma disposition , je n'avais trouvé que le
    recit de quelques favoris d'empereurs prestigieux , des troubadours de
    legende qui avait jeté les bases de comptines , de la ballade dans
    l'empire .

    Lors de mes recherches entre Dominia et Delnam , je peaufinais mon
    enseignement des instruments à cordes, en donnant quelques
    representations et initiations à la mandoline .

    Ma première éléve fut tout d'abord une spectatrice attentionnée .

    Elhynne de Sardan m'apparut
    comme une éléve attentive , avide de connaissances et surtout
    immensément douée ...Nous avons vécu une promiscuité enseignant -éléve
    de 3 mois ...qui nous a rapproché dans d'autres domaines que la musique
    .

    Hélas le souvenir récent de la perte d'Althéa m'empecha de declarer mes
    veritables sentiments à son égard ..Je ne doutes pas à cette instant
    que la douce Ehlynne en souffrît ..

    Ma deuxième éléve allait changé la donne de notre vie de couple platonique .

    Alexandah montsashi
    , jeune rouquine de Delnam , nous rejoint dans nos pérégrinations à
    travers l'empire ..Brillante et pétillante , elle m'obligea à prendre
    de la distance dans mes méthodes d'enseignement ; j'y gagnais en
    assurance et en clarté ...'A nous trois nous fîmes nombres de festivals
    en Khor , du prestigieux rassemblement elfique de Danor , aux fêtes
    votives de Sardan et de Delnam.

    En confiance ne restait plus pour moi qu'à exorciser mes démons du passé.

    Avec l'aide d'Elhynne , je reussis à me libérer du sinistre Despilo,némésis d'une malédiction familiale .



    A partir de ce moment là , sans ambiguité , nous pûmes nous avouer nos
    sentiments mutuels.Hélas le plus grand conflit que connu l'empire se
    declara suite à une attaque isolée d'une escouade de paladins de Keldar
    .La mobilisation fût générale et l'empire se leva d'un seul homme pour
    mettre fin à la menace keldarite . L'histoire retint que l'avancée fut
    fulgurante et sitôt Blancastel tombé , le saint royaume se morcela pour
    finir au siege de Kival et à l'exil des keldarites .


    votre commentaire
  • Le sable me brule la peau maintenant car je reste depuis des heures à
    ressaser ma vie alors que le meilleur reste à vivre ..J'aimerais temps
    le croire ...

    Se lever , boire une gorgée d'eau et remarcher , encore .... encore ...

    Ce desert de l'exil je le retraverse , avec pour seul compagnon , mon ombre , mon fardeau ...



    Je ne pus rester dans la Taure malgré les suppliques de mon cousin . La
    cime des arbres me rappelait par trop la douleur de la separation , le
    sentiment d'injustice qui m'etreignait le coeur en pensant au corps
    etendu et sans vie de ma douce Althéa ,morte en portant notre enfant
    ..un soir d'automne ..je pouvais avoir me dit on les pretentions au
    titre de mon père , suite au déces , peu de temps aprés , de mon
    oncle..je souhaitais partir loin ..et aller pleurer loin du couvert des
    arbres ..je guidais mes larmes jusqu'à la tombe de ma mère , à Dominia .



    La ville avait changé en 15 cycles et je fus vite absorbée par cette desorientation , dans un maelstrom de dechéance .

    Volant pour vivre , mendiant pour manger , tuant pour calmer la bête nauséabonde qui me narguer au fond de ma tête .

    Je fus vite identifié par la justice khorienne , comme une racaille
    sans envergure , un parasite inoffensif , un mal necessaire à l'ombre
    des puissants . Le mepris ? Le traqueur Darkassur
    et sa clique de brutes me l'apprirent bien vite en me delogeant d'une
    ville aprés l'autre de l'empire . Je trouvais refuge en arténie ...



    Je trouvais un instant le répit dans la ville de la vitalité , Naldomia
    et mis à profit mes talents de musiciens pour gagner ma vie .Reprenant
    goût à la vie , dans l'anonymat de mes ballades , je repris pied et
    envisageais le retour au pays .

    Ce choix me fut imposé car j'eus tôt fait d'etre retrouvé a la fois par
    les prétoriens arteniens et les traqueurs khoriens ...ma fuite m'emmena
    loin vers l'est dans le desert de la separation et dans la ville de
    Yesod .

    La ville scelerate me rejeta bien vite et me laissa à moitié mort dans
    le desert et depouillé du peu de biens en ma possesion .. Je pourrais
    vous narrer mes errances dans les caravanes marchandes du desert , de
    ma vie courte d'esclave , de ma fuite mais je me contenterais de vous
    dire qu'en fin de compte la volonté qui m'avait fait defaut jusqu'à
    present me donna la force de rentrer dans ma patrie humaine , le
    glorieux empire de Khor .

    Aprés avoir regler mes differents avec la justice grace à la protection du doyen de l'université imperiale le venerable

    Dricerus , je mis à profit
    mes dons de langues , notamment l'arténien , pour commencer ma carriere
    d'enseignant . Je me distinguais bien vite de mes collègues par une
    aptitude musical affirmée et devient maître de musqiue du conservatoire.

    A l'aube d'un des plus grands conflits que l'empire n'ai jamais connu ,
    j'allais pour ma part faire la rencontre descisive qui allait me
    redonner goût à la vie .



    votre commentaire
  • Tout reste confus quand à ce qui se passa cette nuit là ..car je
    m'eveillais alors prisonnier .Désarmé , oui je l'étais mais etrangement
    j'étais plus inquiet d'etre toujours en vie !! Je me trouvais à la
    merci d'une troupe de Macar , gardiens frontaliers de la Taure,
    enfermés dans une nasse sauvage de lierre tressé par la magie de leur
    plus puissant mage guerrier ...Je n'avais plus qu'à attendre . Je
    mesurais alors tout le désastre de ma situation : introduit en douce
    dans la Taure , et maintenant pourchassé par les sbires de mon cousin
    !!!

    J'en appelé à la déesse noire de Dominia pour mesurer toutes mes opportunité de survie .

    Les quendes ne sont fort heuresement pas toujours prompt à une justice
    expeditive et visiblement j'avais qq elements en ma faveur .Amené à
    Ranewen , lors d'un voyage d'une semaine , je me trouvais croupissant ,
    mais bien traité dans des cachots sans avoir obtenu le moindre droit à
    la parole .

    Au bout d'un mois je reçus une visite innatendue . Je l'avais vue dans
    le plus simple appareil mais pourtant j'avais du mal à contenir mon
    émotion face à la grace de le jeune nis , baigneuse infortunée dans
    j'avais visiblement sauvé la vie . Elle était accompagné de deux quende
    , un d'age mur et l'autre beaucoup plus jeune portant tout deux une
    livrée qui me sembla vaguement familière .

    " Souffrez mon sauveur , que je vous exprime ma gratitude , me souffla la belle dame en s'agenouillant et prenant ma main à travers les barreaux .

    Le soulagement de m'en rendre compte de visu me suffit amplement , belle dame , lui dis je du tac au tac !

    Ces beaux yeux bleus me scrutaient l'âme et un sourire vint egailler
    l'ensemble d'une tendresse inouie .Hélas nous n'étions pas seul et le
    quende agé se rapella à notre bon souvenir .

    " comment te nomme tu ? "Batard " , dit-il en crachant le dernier mot dans un accent kohrien approximatif.

    Assarto de Despilo , vassal de l'empire , lui dis je en invitant la jeune femme à se relever .Un sursaut de l'homme me rendit plus attentif à ses armoiries .

    Il est bien à votre charge Aldis ! s'ecria la jeune femme , le macar cerin avait raison , il a reconnu son lignage !!

    En ce caslui repondit le dit Aldis expliquez
    lui tout le reste , ma niece ..ce soir il sera libre comme selon vos
    désirs ...Roqwen reste avec vous et je vous attendrais au domaine ..
    .un dernier regard de mépris me fit comprendre que Aldis al Fendis ne m'aimerai jamais , m^me malgré le fait que j'étais son neveu ..

    C'est ce que m'appris la jeune femme , elle même , ma cousine et niece dAldis ...Althéa était son nom et à ces côtés j'allais vivre plus de 10 ans de vie sans faille ...

    Je n'avais pas la pretention de retrouver mon statut batard mais grace à elle et a notre jeune cousin Roqwen al Fendis , je pris le temps de me reconcilier avec cette partie de moi que jusqu'alors l'on m'avait caché.

    Par ou commencer ..mon domaine ? je ne le revendiquais pas ...Al fendis
    était un clan mineur mais influents qui avait pris en charge le clan de
    mon père à sa mort et le seul endroit que je revendiquais était le
    tertre où cet inconnu biologique se trouvait enterré ...une mort
    violente l'avait emporté sous les coups de haches Orcs ...passons ..je
    ne lui reproches rien et il n'a plus rien à me dire ...

    La Taure ? sans conteste le plus bel endroit qu'il m'est été donné de
    voir , je passais maitre dans l'art de grimper aux arbres et de guetter
    l'immensité verdoyante de ma patrie natale ...

    Mes parents ? le sujet était evité poliment mais fermement ..mes
    parents s'étaient aimés ..et j'étais arrivé ...à noter les demi -
    quende sont rarement viables ..déja Delemia m'avait apporté sa
    protection !!

    Ma famille ?Passons sur Aldis ..même dans sa mort il aurait des raisons
    de m'en vouloir ..mais nous y reviendrons , hélas , bien assez tôt.
    Roqwen avait cette malignité qui m'avait fait défaut dans ma jeunesse
    mélancolique et bourgeoise ..Fin limier , archer émerite sa carriere
    s'annoncer glorieuse et son clan méritait cette graine de meneur...il
    ne m'est pas ami plus fidèle encore aujurd'hui et les jours de courroux
    d'Aldis , il prenait soin de ne jamais me laisser mourir de faim .

    Althéa ...mon premier
    amour , ma belle fleur de lys au parfum capiteux ..d'abord distants ,
    nous nous sommes rapprochés dans nos craintes , nos espoirs ..enfant
    adopté par la famille de mon oncle , elle partageait la perte de ses
    parents avec moi , et la douleureuse rencontre avec les hommes de mon
    cousin ..je mis longtemps à pourvoir l'embrasser dans la blessure était
    vive ..et je l'ai aimé ..oh ! oui ! comme nulle autre à ce moment là !
    Elle étaient mon unité de mesure , mon repère et je vis m'écouler une decenie entieres de tendresse et d'amour partagé.

    votre commentaire
  • Etais ce le desoeuvrement qui m'aveugla a ce point sur mes origines ?
    Ou était ce le cocon de tendres attentions et d'amour que ma mère avait
    tissé autour de moi ?

    A l'aube de mes 70 cycles , j'avais enterré la majeure partie de mes
    oncles et tantes et ma mère sur son lit de mort me revela ma véritable
    origine , celle d'un méprisable métissage ...

    Le mot n'est pas assez fort losque je penses aux réactions de ma
    parenté elfe car de toute évidence je vivais plus longtemps qu'un
    humain moyen et assez longtemps pour subir le dégout de mon autre
    moitié .

    Ma mère , douce isolde d'assarto , avait fait en sorte que aucune de
    mes charges d'héritier ne me revienne en la préscence d'une dotte
    consequente .J'eus juste le temps de l'enterrer avant de quitter mon
    domaine pour toujours .

    ..Je fis bien pire que la mort alors à ce moment là , mon pécule
    disparaissant comme neige au soleil , dans une depravation appliquée
    vers un but ultime d'autodestruction consciente ..le seul etre qui me
    considérait comme un objet d'affection ultime n'était plus ..

    Je rejoignis un de mes cousins , retraitéde la légion et vécut pendant
    5 cycles une vie d'errance et de mercenariat au sein de sa troupe de
    brutes , écumant les frontieres de l'empire .

    La fureur des combats finit par ne plus me faire frissoner : la peur
    m'avait quittée , et l'excitation qui en resultait avait laissé place à
    une série de reflexes plus ou moins conscient .

    Par mon caractère solitaire , j'excellais en tant qu 'archer isolé , en
    aplomb de nos planques et de nos progressions sur des avant postes
    ithoriens . Mais je tirais mes fleches au bon gré du hasard qui
    m'amenait des malheureux , inconscients du danger , à portée de tir
    .Elfes , orcs ..ou autres toutes races confondues ont gouté à mes
    flèches ajustés , mais en tant qu'avant poste , je n'eus que le
    privilège d'afflaiblir mes victimes .

    Mais une rencontre à proximité de la Taure allait me faire une fois de plus faire une virevolte à ma destinée .

    A l'abri de la forêt immortelle , j'étais detaché depuis plus de 2
    lunes de la troupe de mon cousin , et je cheminais en eclaireur .

    A la faveur du soir , je decidais , comme à mon habitude de m'établir
    au sommet d'un grand chêne , confortablement installé au creux des
    branches millénaires .A la faveur de la nuit , je la vis ...surgissant
    d'un rayon de lune , ses cheveux noirs de jais , battant sa tunique
    blanche , legere et vaporeuse . Une jeune Nis était venu sur le bord
    d'un ruisseau en contrebas du sous bois ou je me trouvais . Se devetant
    sur les grandes pierres plates de la rive , elle se glissa timidement
    dans l'eau claire , son corps magnifique s'immiscant avec une langueur
    non feinte à travers la surface .

    Je bandais mon arc en retenant mon souffle , l'observant en
    deglutissant avec difficulté . Elle se lavait les cheveux en se penchant
    avec prudence en arriere devoilant sa poitrine dressée sous les étoiles
    .Etais ce une apparition ? Delemia venait elle de me montrer l'un de
    ces visages les plus attirants ?

    ..A la faveur de la lune Althéa se decouvre à moi

    Me sortant de ma lethargie , je perçus a la frondaison des arbres un
    mouvement rapide ..un individu ..non deux puis trois silhouettes ..des
    soldats ..venaient de surgir de chaque coté de la rive , leur prunelle
    refletant la lubricité de leur intention .

    Ainsi mon cousin n'avait pas cru bon de me faire confiance et ces 3
    meilleurs pisteurs s'étaient lancés sur mes talons . Je baissais mon
    arc , et observais maintenant le regard affolé de la jeune nis ,
    essayant veinement de couvrir sa nudité avec ses bras fins à la couleur
    ivoirine. Le plus grand des gaillards s'immisca dans l'eau , et s'en
    peine attrapa le bras de la jeune nis qui venait de pousser un petit
    cri plaintif , l'entrainant sur le bord des pierres plates . Acceuilli
    par le ricanement de ses deux acolytes , Randolf , car tel était son
    nom , joignit les mains de l'elfe dans son dos et la plaqua sur la
    pierre plate , pendant que un des autres envisageait de se defroquer
    rapidement pour obliger leur victime à quelques coupables attouchements
    ...instinctivement mon arc s'était relevé , mes appuis sur la branche
    raffermis..Que suis je entrain de faire par Delemia ? Ils sont trois ,
    m^me sous couvert de l'arbre , je ne pourrais echapper à leur tir
    précis d'arbalète .

    Randolf degagea son ceinturon tout en plaquant son bassin sur les reins
    de la jeune nis ...et ces cris me parvinrent comme un coup de fouet :



    Par pitié !!
    hurlais t-elle dans son langage charmant . Non !!!



    ..Trop tard je hurlais en devalant l'arbre mon épée courte à la main , maudissant mon hardiesse et implorant une mort rapide .

    Ma flèche , lancé avant mon saut , toucha Randolph en pleine épaule , le faisant tituber dans la riviere .

    En deux pas , malgré une reception douloureuse sur ma jambe , j'étais
    sur les deux defroqués , agitant ma lame pour fouetter leurs visages
    rougeauds .

    Mais entrainé par mon élan , je ne fis pas mouche une seule fois , et
    l'un des deux eut tôt fait de m'asséner un direct du droit percutant .

    Jetté à terre je n'eus pas le temps de me relever , qu'il me saisit par
    le cou ; les hurlements de Randolph l'intimant de me briser le cou ne
    faisait aucun doute sur les intentions de ma famille .

    Essayant de degager mon cou alors que la brute me soulevait du sol ,
    j'eus le temps de marmonner l'appel à la mana , et l'homme me relacha
    aussitôt le visage livide , comme vidé de son energie , la même qui
    s'apprétait à me rompre les cervicales .

    Menacant je levais le bras crepitant d'eclairs noirs atones , ce qui
    eue un effet contraire à celui desirer , car l'homme me regarda en
    ricanant sortant une machette de derriere son dos ..Randolph
    immobilisant la jeune elfe d'un coup violent à la machoire ,envisageait
    lui aussi de me faire part de ses talents d'equarisseurs ...Mes mains
    crepitèrent de nouveau avant q'un voile blanc tombe sur ma conscience
    ...je me sentis partir loin et hors de portée ...


    votre commentaire