• Chapitre 4 :Renaissance

    Le sable me brule la peau maintenant car je reste depuis des heures à
    ressaser ma vie alors que le meilleur reste à vivre ..J'aimerais temps
    le croire ...

    Se lever , boire une gorgée d'eau et remarcher , encore .... encore ...

    Ce desert de l'exil je le retraverse , avec pour seul compagnon , mon ombre , mon fardeau ...



    Je ne pus rester dans la Taure malgré les suppliques de mon cousin . La
    cime des arbres me rappelait par trop la douleur de la separation , le
    sentiment d'injustice qui m'etreignait le coeur en pensant au corps
    etendu et sans vie de ma douce Althéa ,morte en portant notre enfant
    ..un soir d'automne ..je pouvais avoir me dit on les pretentions au
    titre de mon père , suite au déces , peu de temps aprés , de mon
    oncle..je souhaitais partir loin ..et aller pleurer loin du couvert des
    arbres ..je guidais mes larmes jusqu'à la tombe de ma mère , à Dominia .



    La ville avait changé en 15 cycles et je fus vite absorbée par cette desorientation , dans un maelstrom de dechéance .

    Volant pour vivre , mendiant pour manger , tuant pour calmer la bête nauséabonde qui me narguer au fond de ma tête .

    Je fus vite identifié par la justice khorienne , comme une racaille
    sans envergure , un parasite inoffensif , un mal necessaire à l'ombre
    des puissants . Le mepris ? Le traqueur Darkassur
    et sa clique de brutes me l'apprirent bien vite en me delogeant d'une
    ville aprés l'autre de l'empire . Je trouvais refuge en arténie ...



    Je trouvais un instant le répit dans la ville de la vitalité , Naldomia
    et mis à profit mes talents de musiciens pour gagner ma vie .Reprenant
    goût à la vie , dans l'anonymat de mes ballades , je repris pied et
    envisageais le retour au pays .

    Ce choix me fut imposé car j'eus tôt fait d'etre retrouvé a la fois par
    les prétoriens arteniens et les traqueurs khoriens ...ma fuite m'emmena
    loin vers l'est dans le desert de la separation et dans la ville de
    Yesod .

    La ville scelerate me rejeta bien vite et me laissa à moitié mort dans
    le desert et depouillé du peu de biens en ma possesion .. Je pourrais
    vous narrer mes errances dans les caravanes marchandes du desert , de
    ma vie courte d'esclave , de ma fuite mais je me contenterais de vous
    dire qu'en fin de compte la volonté qui m'avait fait defaut jusqu'à
    present me donna la force de rentrer dans ma patrie humaine , le
    glorieux empire de Khor .

    Aprés avoir regler mes differents avec la justice grace à la protection du doyen de l'université imperiale le venerable

    Dricerus , je mis à profit
    mes dons de langues , notamment l'arténien , pour commencer ma carriere
    d'enseignant . Je me distinguais bien vite de mes collègues par une
    aptitude musical affirmée et devient maître de musqiue du conservatoire.

    A l'aube d'un des plus grands conflits que l'empire n'ai jamais connu ,
    j'allais pour ma part faire la rencontre descisive qui allait me
    redonner goût à la vie .



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