Par
assarto dans
Chroniques futiles le
21 Août 2007 à 12:28
Mes pas crissent dans la neige fraichement tombé .Je jettes un coup d'oeil satisfait par delà la crête enneigé .
En contrebas , ma patrie .
M'asseyant et dominant le paysage , j'entames mes provisions frugales .
Puis peut etre par un patriotisme de bon aloi , je sors ma mandoline de son étui fourré .
Le contact chaud du bois de merisier me rechauffe plus que n'importe quel feu .
Je t'ai quitté sans un regard ,
Pourras tu me pardonner ?
Je t'ai laissé comme un soiffard
Pour ailleurs m'abreuver.
Mais j'avais oublié ...
Des plaines riches , tes villages opulents ..
Des champs en friche , tes hameaux acceuillants
On n'oublie pas la patrie , parfois on la renie
Mais pas l'empire ..pas l'empire
Des dieux , béni .
J'avais oublié tes noirs forêts
tes fleuves impetueux et ta mer aux aguets
tes cotes dentelées jusqu'aux criques du sardanais
comment me pardonner ?
Mais j'avais oublié ...
Des plaines riches , tes villages opulents ..
Des champs en friche , tes hameaux acceuillants
On n'oublie pas la patrie , parfois on la renie
Mais pas l'empire ..pas l'empire
Des dieux , béni .